1. |
Les yeux fermés
05:15
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Ils avaient couru longtemps
N’avaient pas senti la caresse du vent
Volé sur des dragons noirs
Les yeux fermés, leurs paupières en guise de remparts
Elles avaient couru longtemps
N’avaient pas senti la tristesse du vent
Volé sur des dragons noirs
Les yeux cernés, leurs paupières ouvertes au hasard
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2. |
Pas si compliqué
05:11
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Il n’y avait dedans ni dehors
De souffle chaud, de vie, de corps qui danse
Qui trouve la transe
Pas de parfum ni de trésors
Ni de bijoux mais tout ce corps qui tremble
Sous la lune, les oiseaux dorment
Et l’amertume, comme un manteau informe
Ne te tient pas si chaud
Laisse-la glisser le long de ton corps
Ca n’était pas si compliqué, vois-tu
Tu avais préféré partir là
Dans ta voiture, à l’aventure
Même si tout ça, tu savais pas
Là où aller, là où t’iras
On n’était pas si mal
Sous la lune, les oiseaux dorment
Et l’amertume, comme un manteau informe
Ne te tient pas si chaud
Laisse-la glisser le long de ton corps
Il n’y avait dedans ni dehors
De souffle chaud, de vie, de corps qui danse
Ca n’était pas si compliqué, vois-tu
Tu avais préféré partir là
Dans ta voiture, à l’aventure
Même si tout ça, tu savais pas
Là où aller, là où t’iras
On n’était pas si mal
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3. |
Des endroits vides
06:09
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C’est drôle, oublier son visage
Récapituler les phases
On dirait qu’il y a eu des années mortes
Des endroits vides
C’est drôle, oublier son visage
Récapituler les phases
On dirait qu’il y a eu des années mortes
Des endroits vides
Parfois, sourire au décalage, se souvenir du naufrage
Et flotter en-dedans comme au-dehors
Conjurer le sort
Et si la nuit tombe entre nos pas
Où tu vas, tu recommences
Poèmes, frissons, vie qui réclame
Lumière plutôt que drame
Et chanter pleins poumons la joie qui dort
Parler aux morts
Et si la nuit tombe entre nos pas
Où tu vas, tu recommences
Et si la nuit tombe entre nos pas
Où tu vas, tu recommences
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4. |
Chèvre
03:20
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Lalala lalalala
Le poids de la marionnette
Ecrasait son interprète
Sans bouger, enlacés, ils chantent
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5. |
Tu es parti
05:15
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Tu disais…
Tu es tellement belle
Beauté d’amour
Tu m’regardais
Parfois, tu te mouchais
Car tu étais malade
Tu m’souriais
Puis, tu mettais tes lunettes
Et aussi ton slip
Partais griller quelques tartines
Faisais couler un café
Moi, j’te r’gardais
J’te souriais
J’te souriais
Tu es parti
Tu es parti
Tu as pris tes lunettes, tes mouchoirs,
Ton slip, ta brosse à dent, tes tartines et tes godasses
Et tu es parti
Moi, j’ai continué à sourire
Je n’avais pas compris que tu étais parti
Alors qu’en fait,
Tu étais parti.
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6. |
Des millions
06:55
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Siffler sur un toit
Observer l'oiseau dans le ciel
Marcher nonchalante, sentir le pas
Sortir du thème
Sourire au hasard à qui voudrait bien d'un regard
Calmer la mâchoire qui tire
Ouvrir le corps, prendre un peu d'air
Marcher un peu plus
Fermer les yeux, ouvrir les ailes
Convoquer les astres et le silence
Glisser sans savoir si c'est le sol ou la mer
Qui des deux amortira la chute ou l'envol
La détente
Ignorer l'odeur nauséabonde qui désespère
Plonger le regard à l'horizon
Détourner le pas, lancer ses bras
L'air, l'épiderme
Danser sans savoir
Autour de nous, nous sommes des millions
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7. |
Diluer
04:16
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Elles s’envolent
Les voix, au-delà
C’est trouble et précis à la fois
La mise au point
Les éléments sont déjà
Brouillés comme un essaim qui décolle
Bruyant, l’écho des pas qui résonne
Elles s’envolent
Les voix, au-delà
Elles s’envolent
Les voix, au-delà
Elles s’envolent
L’orage, les couleurs
Les voix, au-delà
Le coeur
Calmer l’orage
Imaginer des couleurs
Les diluer dans les replis du coeur
Calmer l’orage
Imaginer des couleurs
Les diluer dans les replis du coeur
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L'Argousier Lille, France
Laboratoire en forme de duo multicolore et minimaliste, on y trouve du lyrisme, du punk, de la danse, des trucs un peu noise, des voix éthérées, une MPC et des poèmes.
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